17 juillet 2024
Plusieurs questions concernant les véhicules électriques nous sont fréquemment posées et nous avons pensé les rassembler et y répondre ici.
Oui, sur l’ensemble de son cycle de vie, c’est-à-dire en tenant compte de la fabrication et de l’ensemble de son utilisation jusqu’à sa fin de vie, le véhicule électrique émettra jusqu’à 80 % de moins de GES qu’une voiture à essence. Au moment de la fabrication, le véhicule rechargeable a un impact environnemental supérieur. Toutefois, en fin de vie, le bilan environnemental des véhicules électriques par rapport aux véhicules à essence est bien meilleur non seulement en termes d’émissions de GES, mais aussi pour la santé humaine, la qualité des écosystèmes et la préservation des ressources fossiles.
Même dans les régions où les réseaux électriques sont alimentés par des combustibles fossiles, le véhicule électrique demeurera moins polluant qu’un véhicule à essence. C’est la consommation de pétrole d’un véhicule à essence qui pèse lourd dans son bilan environnemental.
Évidemment, le moyen de transport le plus écologique demeure de se déplacer en marchant, à vélo ou en utilisant les transports collectifs lorsque cela est possible.
Ressources utiles:
Quand on compare le coût total de possession (achat + utilisation), le véhicule électrique gagne haut la main. C’est au Québec que les économies sont les plus impressionnantes, selon une étude de l’organisme Clean Energy Canada : le coût total de possession d’un véhicule électrique sur 10 ans (c’est-à-dire tous les coûts reliés à l’achat initial du véhicule, à son entretien et à son utilisation) revient jusqu’à 47 % moins cher qu’un véhicule à essence.
Cette différence est liée au fait que les coûts en énergie et en entretien du véhicule électrique sont inférieurs.
Par exemple, cela coûte environ 2 dollars de rouler 100 km avec une voiture électrique et il ne faut plus se préoccuper de faire des changements d’huile.
Ressources utiles:
Les délais de livraison varient grandement selon le modèle et les options recherchées, comme pour les véhicules traditionnels. Certains constructeurs réussissent à livrer en l’espace de quelques semaines, alors que pour d’autres VE, l’attente se compte en plusieurs mois. Actuellement, plusieurs marques ont des véhicules disponibles en inventaire et peuvent les livrer très rapidement, ce qui permet encore de bénéficier des aides financières pleinement en vigueur jusqu’à la fin 2024.
Par ailleurs, le marché des VE usagés est de plus en plus fourni et permet d’obtenir un véhicule en quelques jours.
Selon notre dernier sondage Roulons électrique réalisé en novembre 2023, 46 % des répondants ont obtenu leur véhicule électrique en moins de 6 mois.
Oui. Il faut choisir un modèle qui correspondra à ses besoins dans la grande variété de véhicules rechargeables qui existent aujourd’hui au Québec.
Selon Clean Energy Canada, étant donné que les automobilistes canadiens parcourent moins de 60 kilomètres par jour et que l’autonomie moyenne des véhicules 100 % électriques vendus actuellement dépasse 450 kilomètres, cette autonomie est amplement suffisante pour couvrir la majorité des trajets quotidiens, et ce, même en hiver.
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Qu'il soit à essence ou électrique, le véhicule consomme davantage en hiver. L’autonomie électrique peut varier de 10 % à 40 % selon le modèle du véhicule, les conditions météorologiques, l’utilisation d’une pompe à chaleur et le style de conduite. Pour maximiser l’autonomie, plusieurs techniques peuvent être utilisées, telles que l’éconduite, la recharge programmée et la récupération d’énergie.
Par contre, la voiture électrique présente des avantages indéniables en période hivernale. Étant donné qu’on ne démarre pas un véhicule électrique mais qu’on l’allume, les problèmes de démarrage sont pour ainsi dire inexistants avec un VE, même par grand froid. La voiture peut également être préchauffée en utilisant l’électricité du réseau sans consommer l’énergie de sa batterie. On augmente ainsi la performance de la batterie tout en augmentant le confort des passagers avec un habitacle bien au chaud.
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La batterie d’un véhicule électrique est généralement garantie 8 ans par le fabricant, mais elle a une durée de vie pouvant aller jusqu’à 15 ans ou 500 000 kilomètres dans bien des cas. Il est donc plutôt rare qu’elle doive être changée durant la vie du véhicule.
De plus, une batterie peut avoir une deuxième vie, en servant par exemple à stocker de l’énergie, puis une troisième vie grâce au recyclage de son contenu jusqu’à 95 %, ici même au Québec par la compagnie Lithion.
Les batteries de véhicules électriques en fin de vie sont donc non seulement réutilisables, mais aussi recyclables.
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Tout d’abord, 80 % à 90 % des recharges se font à domicile, c’est-à-dire que les recharges sur la route sont assez peu fréquentes pour la majorité des électromobilistes.
Ensuite, le réseau de recharge québécois, particulièrement le réseau de recharge rapide, est en pleine expansion au Québec. La plus grande partie du territoire est déjà efficacement couvert avec plus de 10 000 bornes de recharge publiques au Québec, incluant plus de 1 200 bornes rapides et 300 Superchargeurs Tesla.
Enfin, il est prévu que le nombre de bornes de recharge rapide continue d’augmenter : en 2030, une borne de recharge publique sera disponible pour 16 véhicules électriques en circulation, à comparer avec un ratio actuel d’une borne pour 23 véhicules électriques (source : MELCCFP).
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Hydro-Québec s’appuie sur une diversification des sources d’énergie renouvelables, une amélioration de la puissance des barrages existants ainsi qu’une meilleure gestion de la demande (notamment en période de pointe) afin de répondre aux futurs besoins énergétiques sans avoir à construire de nouvelles infrastructures hydro-électriques.
Il est tout de même important que les électromobilistes posent quelques gestes simples pour réduire leur consommation lors des périodes de pointe. Avec le tableau de bord ou l’application mobile du véhicule, il est possible de programmer les heures de recharge pour éviter les périodes de pointe selon les recommandations d’Hydro-Québec, pendant les grands froids hivernaux notamment. Vous pouvez même obtenir des récompenses en argent grâce à cette optimisation de votre consommation d’électricité (tarification dynamique d’Hydro-Québec et programme Hilo). Éviter les heures de pointe contribue à diminuer la pression sur le réseau électrique pendant qu’il y a beaucoup de demandes, et participe à la transition énergétique.
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